J’ai une mère persuadée que la solution miracle à la criminalité en Angleterre est la démocratisation du volet dans les îles britanniques (qui s’y fait très rare, pour ceux qui n’en seraient pas des habitués). J’ai aussi un grand-père qui vient de découvrir l’épilation du maillot grâce à Jean-Pierre Pernault, alors qu’il ne s’était toujours pas remis de l’épilation des aisselles.
Avec tout ça, il y a des jours où je me dis que ce que je raconte ici est vraiment inintéressant – ceci n’étant pas un appel pour que ma foultitude de lecteurs s’exclament « mais siiiiiiiiii, c’est très intéressant » (quoique si vous voulez vous pouvez, les compliments, même précommandés et sur mesure, sont toujours les bienvenus). C’est vrai qu’il y a des jours où j’ai vraiment rien à raconter, mais j’essaye quand même d’éviter le syndrome mavie.com (d’autant plus que je ne peux pas faire de dessin pour rendre trépidante une anecdote insipide du genre « aujourd’hui j’ai reçu ma nouvelle carte bleue » - je pourrais bien le broder, mais ça serait un blog à très très long terme).
Il y a aussi des articles qui sont plus ou moins bien écrits, suivants l’heure et l’humeur au moment de la rédaction. J’ai tendance à faire beaucoup de digressions et à ne pas toujours être très cohérente dans le développement de mes raisonnements, mais j’essaye de faire attention et de consacrer du temps à la rédaction des articles quand je peux.
Il y a certains sujets que j’aborde souvent, et d’autres que je laisse volontairement toujours de côté. Les plus récurrents doivent être ma mère et mes rêves (parce que je ne saurais pas en parler, mais que je peux l’écrire), et ceux qui ne sont jamais évoqués sont principalement les gens que je connais ou que je rencontre – parce qu’il pourrait m’arriver d’écrire des choses que je regretterais ensuite, étant donné que je peux avoir tendance à être assez critique.
Je ne parle pas non plus beaucoup de mes études ici, mais c’est surtout parce que j’écris à la fin de la journée, moment où j’en ai jusque là des ondes et que si on me proposait un BTS d’esthéticienne, j’y sauterais à pieds joints (mais je m’en mordrais les doigts ensuite, que ça soit clair). Et aussi parce que j’ai vraiment l’impression de ne rien y connaître, et donc je ne me sens pas vraiment une quelconque autorité pour parler du dernier prix Nobel de physique ou de pourquoi je fais GP l’an prochain. Depuis que je suis à l’INSA, je passe mon temps à avoir l’impression d’être parfaitement inadaptée parce que l’intérêt que je porte aux sciences est, disons, limité. J’aime ça, ça m’intéresse, ça m’amuse, mais ça s’arrête là. Ça ne me viendra pas à l’idée d’approfondir mes connaissances en programmation au point de pouvoir coder mes propres jeux. Pire, ça ne m’intéresserait même pas, alors qu’il me semble que ça devrait, au moins juste un peu. Parfois, quand j’essaye d’expliquer pour la énième fois à Antoine pourquoi ça me semble important de reconnaître un sac Kelly - et que je sais que c’est peine perdue – je me demande vraiment ce que je fais là. Tout ça pour dire que si je cite plus souvent Helen Fielding que Einstein, c’est uniquement parce que je me sens plus de légitimité par rapport au premier qu’au second – à tort ou à raison, d’ailleurs, là n’est pas la question.
Et je ne sais pas si vous l’avez déjà remarqué, mais je ne sais jamais comment conclure mes articles.
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