Il devient urgent que je quitte cette maison (au moins pour un week-end) ou que quelqu’un (style toi, ma sœur, heureuse désignée volontaire) m’y rejoigne, parce que là c’est plus possible. Tout se ligue pour me rendre la vie impossible. A commencer par le Journal du centre qui a eu la fantastique idée de proposer en avant-première le nouveau tome des Bidochon comme BD de l’été. Sans compter les deux M. (la mienne et la sienne) qui lisent le roman feuilleton et essayent de deviner le dénouement (faut les comprendre, y’a pas eu de feuilleton de l’été sur TF1). Et en plus P. pique des crises parce que, soit disant, il y a des chaussures à moi dans toute la maison (il exagère, en plus : uniquement à la cave, dans l’escalier de la cave, dans le couloir et dans le placard du couloir) ; est-ce que moi je lui fais des remarques comme quoi il a deux paires de mocassins marron ? non, je supporte comme une gentille fille. L’atmosphère ambiante commence à m’atteindre. L’autre jour, on lisait dehors et il y avait deux tourterelles qui roucoulaient sur l’antenne TV en forme de râteau du voisin (déjà, on sent l’anecdote méga-passionnante pointer le bout de son point virgule) ; une des tourterelles s’envole. Commentaire de M. : « tiens, l’autre s’est prise un râteau ». Morts de rire, on était. Il faut absolument que je fasse qqch pour remédier à cette situation.
Je pourrais entamer une grève de la faim en protestation contre ces vacances toutes beurk, mais j’ai déjà commencé involontairement, entre moi malade et tous les examens que le docteur me fait passer. Examens pour lesquels il faut être à jeun, bien sûr. Je suis sûre que quelque part dans le corps humain il doit y avoir une petite échelle lumineuse qui indique le niveau de tes réserves. Genre vert si t’en as plein, rouge+signal sonore si t’en as aucune (e.g. Nicole Richie). Si ça se trouve, mes réserves à moi sont déjà dans l’orange, voir même quasi rouge. J’ai fait part à M. de mes inquiétudes légitimes. Comme de juste, elle a eu une réaction très maternelle : « ahahah, ça risque pas d’arriver ». Toujours plus vite que toi et tes 3 bourrelets, ça c’est sûr. Bref, tout ça pour dire que mardi j’avais prise de sang à 8h. Je me lève (se lever pour une prise de sang à 8h pendant les vacances, quoi de plus motivant ?)et me dirige vers la cuisine. Et là le gravement déplumé surgit de la salle de bains comme un diable de sa boîte et me dit : « je te rappelle que tu dois pas manger de matières grasses. Mais tu peux manger du pain sec et boire du thé ». Franchement, on se demande combien de temps il était resté dans la douche pour croire que j’allais petit-déjeuner avec ça ? 18 ans, peut-être ? En plus à la prise de sang l’infirmière avait une stagiaire qui s’émerveillait sur mes veines : « oh mais comme on les voit bien ! Elles sont belles ! Je peux toucher ? » Et après on s’étonne que certains aient peur de l’hôpital !
Mais c’était pas fini. Aujourd’hui j’avais écographie abdominale à 16h15. Je pouvais plus manger à partir de 11h30. Comme de juste, j’ai complètement oublié de manger avant (faut dire que rosbeef-mayonnaise à 10h, ça me dit moyen). Donc à 16h15 j’avais méchamment faim. J’arrive dans la pièce, l’infirmier me dit d’enlever mes vêtements et d’enfiler ça à la place. « ça » c’était la traditionnelle blouse verte ouverte dans le dos ; pas de bol, elle m’arrivait aux chevilles (je suis pas sûre que ça soit le cas, normalement). Je m’allonge sur la table d’examens, il me remonte la blouse sous le menton, coince une serviette en papier dans l’élastique de ma culotte et s’en va sans dire un mot. Bon. Oh tiens, il y a une trappe au plafond ; j’espère que c’est pas celle d’évacuation d’urgence, parce qu’elle a l’air sévèrement boulonnée. Trois mille ans plus tard, le médecin arrive enfin pour me faire l’écographie. Il m’a même montrée mon foie et ma rate sur l’écran ; ou plutôt il m’a montrée des formes bizarres et je l’ai cru sur parole quand il les a identifiés. Et il a conclu en me disant que tout avait une très joli forme, foie et utérus inclus. C’est quoi, je vous le demande un peu ? la semaine du compliment tordu ?
Je pourrais entamer une grève de la faim en protestation contre ces vacances toutes beurk, mais j’ai déjà commencé involontairement, entre moi malade et tous les examens que le docteur me fait passer. Examens pour lesquels il faut être à jeun, bien sûr. Je suis sûre que quelque part dans le corps humain il doit y avoir une petite échelle lumineuse qui indique le niveau de tes réserves. Genre vert si t’en as plein, rouge+signal sonore si t’en as aucune (e.g. Nicole Richie). Si ça se trouve, mes réserves à moi sont déjà dans l’orange, voir même quasi rouge. J’ai fait part à M. de mes inquiétudes légitimes. Comme de juste, elle a eu une réaction très maternelle : « ahahah, ça risque pas d’arriver ». Toujours plus vite que toi et tes 3 bourrelets, ça c’est sûr. Bref, tout ça pour dire que mardi j’avais prise de sang à 8h. Je me lève (se lever pour une prise de sang à 8h pendant les vacances, quoi de plus motivant ?)et me dirige vers la cuisine. Et là le gravement déplumé surgit de la salle de bains comme un diable de sa boîte et me dit : « je te rappelle que tu dois pas manger de matières grasses. Mais tu peux manger du pain sec et boire du thé ». Franchement, on se demande combien de temps il était resté dans la douche pour croire que j’allais petit-déjeuner avec ça ? 18 ans, peut-être ? En plus à la prise de sang l’infirmière avait une stagiaire qui s’émerveillait sur mes veines : « oh mais comme on les voit bien ! Elles sont belles ! Je peux toucher ? » Et après on s’étonne que certains aient peur de l’hôpital !
Mais c’était pas fini. Aujourd’hui j’avais écographie abdominale à 16h15. Je pouvais plus manger à partir de 11h30. Comme de juste, j’ai complètement oublié de manger avant (faut dire que rosbeef-mayonnaise à 10h, ça me dit moyen). Donc à 16h15 j’avais méchamment faim. J’arrive dans la pièce, l’infirmier me dit d’enlever mes vêtements et d’enfiler ça à la place. « ça » c’était la traditionnelle blouse verte ouverte dans le dos ; pas de bol, elle m’arrivait aux chevilles (je suis pas sûre que ça soit le cas, normalement). Je m’allonge sur la table d’examens, il me remonte la blouse sous le menton, coince une serviette en papier dans l’élastique de ma culotte et s’en va sans dire un mot. Bon. Oh tiens, il y a une trappe au plafond ; j’espère que c’est pas celle d’évacuation d’urgence, parce qu’elle a l’air sévèrement boulonnée. Trois mille ans plus tard, le médecin arrive enfin pour me faire l’écographie. Il m’a même montrée mon foie et ma rate sur l’écran ; ou plutôt il m’a montrée des formes bizarres et je l’ai cru sur parole quand il les a identifiés. Et il a conclu en me disant que tout avait une très joli forme, foie et utérus inclus. C’est quoi, je vous le demande un peu ? la semaine du compliment tordu ?
1 comment:
j'ai lu ca ce matin au bureau. mon boss etait a l'ordi a cote et je me retenais de rire.
viens de regarder Juno en repassant.
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