Je déteste son refus de reconnaître que porter les bons vêtements, ça facilite la vie. Et je déteste aussi son obstination à mal s’habiller, malgré près de 10 ans de lecture de Elle. Ça irait sans doute à l’encontre de son Ethique du vêtement moche, dont le manuel est offert pour tout achat d’un chemisier en polyester.
Je déteste sa manie d’économiser sur les produits de beauté : les crèmes hydratantes, le fard à paupière et même la crème solaire. Utiliser le même mascara depuis que j’ai 5 ans et attendre qu’un parfum se soit à moitié évaporer avant de le porter, elle sait faire. Profiter de l’huile prodigieuse Nuxe que je lui ai offert à Noël dernier avant qu’elle n’ait ranci, elle en est incapable.
Je déteste tout particulièrement son rire débile et hypocrite quand on a des invités à la maison. Je déteste globalement la manière dont elle se conduit dans ces cas-là, avec sa frénésie de ménage (bien sûr, ranger le placard à chaussures est indispensable, je vais enfermer la grand-mère dedans si elle me parle encore de la guerre avant le dessert), sa désorganisation maladive (franchement, qui se lève à 6h pour un déjeuner familial, et n’est même pas habillé quand ils arrivent ?) et la manière dont elle joue la mère parfaite, tellement compréhensive et proche de ses filles, alors que cinq minutes plus tôt elle nous a engueulées comme du poisson pourri parce qu’on n’avait pas sorti les dessous de bouteilles.
Je déteste encore plus son habitude de repasser derrière nous, pour vérifier qu’on a bien vider le lave-vaisselle ou suspendu correctement notre pyjama au porte-manteau. Je ne supporte pas qu’elle nous dise « il faut faire ça, ça et ça » et qu’elle nous appelle dans la matinée pour vérifier qu’on l’a fait correctement. D’abord parce que ça montre un manque de confiance parfaitement injustifié, ensuite parce que ça donne l’impression que je range ma chambre parce qu’elle me l’a demandée, alors que j’allais le faire de toute manière.
Je déteste toutes ces journées où on étend la lessive, lance une deuxième machine, ramasse le linge sec, le repasse, le range, fait tourner un lave-vaisselle, fait la poussière, et où elle arrive du bureau et nous reproche de ne pas avoir essuyé la vaisselle dans l’égouttoir.
Je déteste sa manière insupportable et ridicule de jouer les martyre silencieuse et courageuse, genre « l’évêque de Lyon dans l’arène, c’était du pipi de chat à côté de ce que moi je vis dans cette famille ». Ce qui fait que je ne supporte pas d’une manière générale les personnes qui vont passer la matinée à faire le ménage pour ensuite se plaindre que personne ne les a aidées, c’est un scandale, mais c’est pas grave parce que c’est un brave petit soldat que – oh mon Dieu ! – on a forcé à mettre le couvert tout seul.
Je déteste aussi le fait qu’elle croit qu’elle fait tout tellement bien, et qu’il n’y a pas de meilleure manière de ranger son linge ou de laver sa vaisselle. La manière dont elle essaye de m’imposer ses méthodes de rangement et de ménage dans MON appartement – parce que c’est elle qui y vit depuis deux ans, donc bien sûr elle sait quelle plaque saute et à quelle heure il y a le moins de monde à la laverie – me rend folle de rage.
Je déteste sa manière de tout ramener à l’argent, comme si c’était l’argument définitif et irréfutable : « c’est moi qui paye ton loyer, je peux bien dormir chez toi quand je veux » ; « cet album de timbre est un très beau cadeau, tu pourrais être contente » (ah ben non, parce que c’est absolument pas ce que j’avais demandé et que je me fiche pas mal des timbres) ; « c’est moi qui paye tes études, alors c’est quand même moi qui prends la décision finale » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » !
Je déteste sa paranoïa permanente et ses théories du complot, qui s’étendent du gouvernement (« ah, je suis sûre qu’on nous cache encore des choses, j’aimerais bien savoir qui a touché des pots de vin dans l’affaire ») à Lucie et moi (« et puis arrêter de vous foutre de moi, si vous croyez que je ne vous entends pas murmurer » quand on n’a rien dit).
Je la déteste toutes les fois où elle nous dit – et même pas quand elle est en colère, juste parce qu’elle le pense - qu’elle regrette de s’être mariée, qu’elle a été bien bête d’avoir gâché autant d’opportunités pour ça, et que si c’était à refaire elle n’aurait sûrement pas d’enfants.
Et par-dessus tout, je déteste la façon dont elle croit qu’elle a des rapports tellement meilleurs, tellement plus proches avec nous qu’elle en avait avec sa propre mère ; dont elle croit qu’elle n’a rien à se reprocher, qu’elle a toujours été une mère parfaite et compréhensive, à qui on peut tout raconter et être sûre de trouver une oreille compatissante.
Je déteste sa manie d’économiser sur les produits de beauté : les crèmes hydratantes, le fard à paupière et même la crème solaire. Utiliser le même mascara depuis que j’ai 5 ans et attendre qu’un parfum se soit à moitié évaporer avant de le porter, elle sait faire. Profiter de l’huile prodigieuse Nuxe que je lui ai offert à Noël dernier avant qu’elle n’ait ranci, elle en est incapable.
Je déteste tout particulièrement son rire débile et hypocrite quand on a des invités à la maison. Je déteste globalement la manière dont elle se conduit dans ces cas-là, avec sa frénésie de ménage (bien sûr, ranger le placard à chaussures est indispensable, je vais enfermer la grand-mère dedans si elle me parle encore de la guerre avant le dessert), sa désorganisation maladive (franchement, qui se lève à 6h pour un déjeuner familial, et n’est même pas habillé quand ils arrivent ?) et la manière dont elle joue la mère parfaite, tellement compréhensive et proche de ses filles, alors que cinq minutes plus tôt elle nous a engueulées comme du poisson pourri parce qu’on n’avait pas sorti les dessous de bouteilles.
Je déteste encore plus son habitude de repasser derrière nous, pour vérifier qu’on a bien vider le lave-vaisselle ou suspendu correctement notre pyjama au porte-manteau. Je ne supporte pas qu’elle nous dise « il faut faire ça, ça et ça » et qu’elle nous appelle dans la matinée pour vérifier qu’on l’a fait correctement. D’abord parce que ça montre un manque de confiance parfaitement injustifié, ensuite parce que ça donne l’impression que je range ma chambre parce qu’elle me l’a demandée, alors que j’allais le faire de toute manière.
Je déteste toutes ces journées où on étend la lessive, lance une deuxième machine, ramasse le linge sec, le repasse, le range, fait tourner un lave-vaisselle, fait la poussière, et où elle arrive du bureau et nous reproche de ne pas avoir essuyé la vaisselle dans l’égouttoir.
Je déteste sa manière insupportable et ridicule de jouer les martyre silencieuse et courageuse, genre « l’évêque de Lyon dans l’arène, c’était du pipi de chat à côté de ce que moi je vis dans cette famille ». Ce qui fait que je ne supporte pas d’une manière générale les personnes qui vont passer la matinée à faire le ménage pour ensuite se plaindre que personne ne les a aidées, c’est un scandale, mais c’est pas grave parce que c’est un brave petit soldat que – oh mon Dieu ! – on a forcé à mettre le couvert tout seul.
Je déteste aussi le fait qu’elle croit qu’elle fait tout tellement bien, et qu’il n’y a pas de meilleure manière de ranger son linge ou de laver sa vaisselle. La manière dont elle essaye de m’imposer ses méthodes de rangement et de ménage dans MON appartement – parce que c’est elle qui y vit depuis deux ans, donc bien sûr elle sait quelle plaque saute et à quelle heure il y a le moins de monde à la laverie – me rend folle de rage.
Je déteste sa manière de tout ramener à l’argent, comme si c’était l’argument définitif et irréfutable : « c’est moi qui paye ton loyer, je peux bien dormir chez toi quand je veux » ; « cet album de timbre est un très beau cadeau, tu pourrais être contente » (ah ben non, parce que c’est absolument pas ce que j’avais demandé et que je me fiche pas mal des timbres) ; « c’est moi qui paye tes études, alors c’est quand même moi qui prends la décision finale » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » ; « c’est moi qui paye » !
Je déteste sa paranoïa permanente et ses théories du complot, qui s’étendent du gouvernement (« ah, je suis sûre qu’on nous cache encore des choses, j’aimerais bien savoir qui a touché des pots de vin dans l’affaire ») à Lucie et moi (« et puis arrêter de vous foutre de moi, si vous croyez que je ne vous entends pas murmurer » quand on n’a rien dit).
Je la déteste toutes les fois où elle nous dit – et même pas quand elle est en colère, juste parce qu’elle le pense - qu’elle regrette de s’être mariée, qu’elle a été bien bête d’avoir gâché autant d’opportunités pour ça, et que si c’était à refaire elle n’aurait sûrement pas d’enfants.
Et par-dessus tout, je déteste la façon dont elle croit qu’elle a des rapports tellement meilleurs, tellement plus proches avec nous qu’elle en avait avec sa propre mère ; dont elle croit qu’elle n’a rien à se reprocher, qu’elle a toujours été une mère parfaite et compréhensive, à qui on peut tout raconter et être sûre de trouver une oreille compatissante.
3 comments:
Autant pour le 1er paragraphe c'est tellement détail que je l'excuse...
Autant l'avant dernier paragraphe est parfaitement abusé... xD
M'enfin, je vais pas m'arrêter à un avis unique, après tout peut-être que "tu te noircis l'humeur inutilement" ... :D
Pwnt
Aller plus que trois petites années à vivre. Après cela, boulot = argent = plus de "c'est moi qui paye" = plus obligé de faire ce qu'elle veut = bonheur ?
Enfin voilà essaye de faire "10 things I love about her" je suis sure que tu trouvera
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