Courses de Noël aujourd’hui. En théorie censées amener l’esprit de Noël, avec la neige, les clochettes, les rennes trop kawaï et l’overdose annuelle de rouge, vert, argenté et doré. Et qui en réalité font tout le contraire. On ressort toujours des courses de Noël rouge, échevelé ; on hait le monde entier, les grands-mères qui n’avancent pas et les vendeuses qui tentent à tout prix de te refourguer la carte de fidélité (et font la gueule si tu la refuses) ; et on se promet que la première personne qui fait une réflexion sur les cadeaux qu’on a laborieusement achetés, on ne lui adressera plus jamais la parole.
et une photo pour aérer le pavé de texte qui arrive ; et dire au passage que les déco de Noël sont roses, cette année !
Certes, je suis pas partie avec les conditions optimales : un samedi en début d’après-midi, deux semaines avant Noël. Achats prévus : cadeau pour Lucie ; cadeau pour Mathilde/Laurène/Héloïse ; cadeau pour les grands-parents. Accessoirement aussi, et pour mon usage personnel : une paire de chuassettes (depuis quand ça existe plus en petites tailles, des chaussettes ?) et du mascara (et là il faut être réellement motivée pour aller aux Galeries Lafayette et attendre vingt minutes au stand Dior que la vendeuse te remarque, t’adresse un sourire plein d’espoir, qu’elle efface bien vite quand elle réalise que tu veux juste acheter un malheureux tube de mascara et pas dépenser 100€ pour un coffret-promo-trop-bien-c’est-Noël – tout ça 15 jours avant Noël).
Premier arrêt : Séphora, où y’a des paillettes pour faire festif, et des vendeuses avec des faux cils pour faire peur aux clients. 10cm de poils synthétiques rouges et noirs collés là où ils n’ont pas leur place, c’est assez surprenant quand on s’y attend pas (mais le résultat est sympa, une fois le mouvement de recul initial réprimé). Chercheuhcherche, et trouveuhtrouve – mais pas grâce à la vendeuse-qui-ne-sert-à-rien, celle à qui tu dis « bonjour je voudrais un cadeau pour bidule et comme ça si possible » et qui te montre les galets effervescent pour le bain (c’est pas faux, y’avait « bain » dans ma description ; un mot de retenu dans tout une phrase, c’est pas si mal !). Ensuite emballage du cadeau – et ce qui est merveilleux, c’est de réaliser que le paquet, tu le fais mieux que la vendeuse. Et aussi sentir toute la tendresse de la cliente qui attend derrière toi à la caisse, et qui réalise que tu viens de lui rajouter 10 minutes d’attente parce que la caissière à deux mains gauches et des ciseaux qui coupent pas. Les courses de Noël font vraiment ressortir le meilleur de l’homme.
Balade dans les rues pour trouver les cadeaux suivants, et à défaut d’idées je croise plein de stéréotypes d’êtres humains. La mère et ses sacs cadeaux énormes « la grande récré », qui s’égosille au téléphone après son mari qui n’est toujours pas venu la chercher alors que ça fait ¾ d’heure qu’elle attend au Capitole. Le mari, justement, qui pensait avoir trouvé un cadeau pour ses parents/le voisin/le plombier tout seul, et se fait engueuler parce que ça va pas du tout, mais comment t’as pu acheter ça mon pauvre ami ? Le pauvre enfant brimé qui n’a pas pu avoir le cadeau qu’il voulait, et donc pleure des vrais larmes de crocodile, et finit par se prendre une fessée par sa mère, elle authentiquement désespérée à l’idée que si le jour où Jean-Jacques l’a demandée en mariage, elle avait dit non, son seul souci avant Noël serait de se trouver une nouvelle robe et pas d’acheter un cadeau à belle-maman, un gosse insupportable pendu au bras. Le couple de petits vieux, cauchemars de la vendeuse et du client en recherche de cadeaux : hésitent, bouchonnent tout le monde, font semblant d’être fatigués pour gruger aux caisses, monopolisent trois vendeuses pour finalement décider d’attendre encore un peu.
Bref, après cette petite visite au zoo, direction Kitakay, ma boutique-bouée-de-survie, celle où je finis toujours par trouver quelque chose à acheter, même sans idée. C’est bien simple, il suffit d’avoir envie d’un objet de déco, et il y est !
Premier arrêt : Séphora, où y’a des paillettes pour faire festif, et des vendeuses avec des faux cils pour faire peur aux clients. 10cm de poils synthétiques rouges et noirs collés là où ils n’ont pas leur place, c’est assez surprenant quand on s’y attend pas (mais le résultat est sympa, une fois le mouvement de recul initial réprimé). Chercheuhcherche, et trouveuhtrouve – mais pas grâce à la vendeuse-qui-ne-sert-à-rien, celle à qui tu dis « bonjour je voudrais un cadeau pour bidule et comme ça si possible » et qui te montre les galets effervescent pour le bain (c’est pas faux, y’avait « bain » dans ma description ; un mot de retenu dans tout une phrase, c’est pas si mal !). Ensuite emballage du cadeau – et ce qui est merveilleux, c’est de réaliser que le paquet, tu le fais mieux que la vendeuse. Et aussi sentir toute la tendresse de la cliente qui attend derrière toi à la caisse, et qui réalise que tu viens de lui rajouter 10 minutes d’attente parce que la caissière à deux mains gauches et des ciseaux qui coupent pas. Les courses de Noël font vraiment ressortir le meilleur de l’homme.
Balade dans les rues pour trouver les cadeaux suivants, et à défaut d’idées je croise plein de stéréotypes d’êtres humains. La mère et ses sacs cadeaux énormes « la grande récré », qui s’égosille au téléphone après son mari qui n’est toujours pas venu la chercher alors que ça fait ¾ d’heure qu’elle attend au Capitole. Le mari, justement, qui pensait avoir trouvé un cadeau pour ses parents/le voisin/le plombier tout seul, et se fait engueuler parce que ça va pas du tout, mais comment t’as pu acheter ça mon pauvre ami ? Le pauvre enfant brimé qui n’a pas pu avoir le cadeau qu’il voulait, et donc pleure des vrais larmes de crocodile, et finit par se prendre une fessée par sa mère, elle authentiquement désespérée à l’idée que si le jour où Jean-Jacques l’a demandée en mariage, elle avait dit non, son seul souci avant Noël serait de se trouver une nouvelle robe et pas d’acheter un cadeau à belle-maman, un gosse insupportable pendu au bras. Le couple de petits vieux, cauchemars de la vendeuse et du client en recherche de cadeaux : hésitent, bouchonnent tout le monde, font semblant d’être fatigués pour gruger aux caisses, monopolisent trois vendeuses pour finalement décider d’attendre encore un peu.
Bref, après cette petite visite au zoo, direction Kitakay, ma boutique-bouée-de-survie, celle où je finis toujours par trouver quelque chose à acheter, même sans idée. C’est bien simple, il suffit d’avoir envie d’un objet de déco, et il y est !
y'a un côté pas kitsh, aussi, mais la photo est moche.
Et cette fois encore, j’ai trouvé on bonheur et même plus encore – mais la chose fantastique avec les courses de Noël, c’est qu’on peut toujours se dire « bah, je trouverais bien quelqu’un à qui l’offrir ! Au pire je le garderai pour moi ! ». En fait les courses de Noël c’est pas si mal ^^.
2 comments:
bon alors t'as achete quoi pour qui? et surtout est-ce que t'as les calendriers gds parents?
Très belle analyse ^^
Jsuis juste pas d'accord avec la conclusion ;p
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