Premier livre lu des vacances , les Spellman se déchaînent de Lisa Lutz, suite de Spellman et associés du même auteur. Le premier ne m'avait déjà que moyennement convaincu, et j'ai acheté le deuxième uniquement parce que la boutique Relay de l'aéroport avait un stock limité. Au final, c'est un bouquin qui se lit facilement et qui fait passer le temps dans 2x40 minutes de transports en commun quotidien.
Les Spellman sont une famille de détectives privés de père en filles, où le sport principal consiste à suivre ses parents pour découvrir leurs activités nocturnes tout en espionnant le nouveau voisin qui a forcément tué quelqu'un. On a donc le père, ex-flic reconverti dans le privé ; la mère, qui sabote toutes les nuits la moto du copain de sa fille cadette ; le frère aîné, le seul à peu près normal de la famille, qui est avocat ; la première fille et narratrice, croisement entre un Columbo alcoolique et une Bridget Jones paranoïaque ; et la petite dernière (et ma préférée), tout juste 15 ans, spécialisée dans la nourriture calorique et le chantage familial.
Les deux livres sont organisés autour d'une intrigue policière principale à laquelle viennent se greffer plein de petits mystères familiaux. Le tout écrit avec beaucoup d'humour et un ton qui conduit très bien la paranoïa ambiante des Spellman (seule famille où on ne peut pas changer ses habitudes alimentaires sans être immédiatement soupçonné de cacher quelque chose).
Mais le problème au final, c'est bien cette paranoïa généralisé qui décrédibilise à peu près toutes les intrigues policières. Parce que bien sûr que oui, on peut jeter un tapis de salon sans avoir auparavant disismulé un cadavre dedans. Donc on peut être sûr que la plupart des mystères aura finalement une solution ridicule comparée au nombre de pages qui leur est consacré. ça et aussi le fait que si on a déjà vu Véronica Mars et lu un minimum de roman policier, on devine les solutions à l'avance.
Les Spellman sont une famille de détectives privés de père en filles, où le sport principal consiste à suivre ses parents pour découvrir leurs activités nocturnes tout en espionnant le nouveau voisin qui a forcément tué quelqu'un. On a donc le père, ex-flic reconverti dans le privé ; la mère, qui sabote toutes les nuits la moto du copain de sa fille cadette ; le frère aîné, le seul à peu près normal de la famille, qui est avocat ; la première fille et narratrice, croisement entre un Columbo alcoolique et une Bridget Jones paranoïaque ; et la petite dernière (et ma préférée), tout juste 15 ans, spécialisée dans la nourriture calorique et le chantage familial.
Les deux livres sont organisés autour d'une intrigue policière principale à laquelle viennent se greffer plein de petits mystères familiaux. Le tout écrit avec beaucoup d'humour et un ton qui conduit très bien la paranoïa ambiante des Spellman (seule famille où on ne peut pas changer ses habitudes alimentaires sans être immédiatement soupçonné de cacher quelque chose).
Mais le problème au final, c'est bien cette paranoïa généralisé qui décrédibilise à peu près toutes les intrigues policières. Parce que bien sûr que oui, on peut jeter un tapis de salon sans avoir auparavant disismulé un cadavre dedans. Donc on peut être sûr que la plupart des mystères aura finalement une solution ridicule comparée au nombre de pages qui leur est consacré. ça et aussi le fait que si on a déjà vu Véronica Mars et lu un minimum de roman policier, on devine les solutions à l'avance.
suivant : le coeur cousu ou la mécanique du coeur (la thématique cardiaque des titres étant parfaitement un hasard)