Mes années lycées étaient bien – pas bien « je voudrais tellement retourner 5 ans en arrière », juste bien. Légères et joyeuses, avec la bonne part de chagrins.
Ma première année à Toulouse n’a rien été de tout ça. J’ai fait le hérisson, je me suis roulée en boule et j’ai sorti mes piquants. C’est bien la seule chose que j’ai sorti d’ailleurs, parce que moi je suis surtout restée dans mon appartement à ne rien faire. Parce que je n’ai pas fait d’efforts ou parce que je n’ai pas rencontré les bonnes personnes – ou les deux – là n’est pas la question. J’étais malheureuse parce que j’étais toute seule et que je sentais bien que je passais à côté de quelque chose. Je postais sur ce blog tous les jours, je traînais des pieds pour rentrer à l’INSA à chaque fin de vacances et je me morfondais devant mes notes de partiels. (ça s’améliore très bientôt, pas de panique :P)
Ça a commencé a changé en fin d’année – juste avant le Book Review d’anglais, d’ailleurs (et je pourrais même citer l’heure et le lieu). Pas beaucoup, mais j’ai commencé à penser à autre chose, et l’année d’après j’ai pris la décision de ne plus être malheureuse. J’allais au stpi, on était une semaine après la rentrée, et je ne me voyais pas recommencer une deuxième année comme ça. J’ai pris mon plus beau sourire pour parler aux gens (celui où je range mes canines ^^), je me suis forcée à faire la conversation et à sortir de chez moi. Et au bout de quelques mois je ne me forçais plus tant que ça, et j’étais tellement mieux. Joyeuse et légère. Et heureuse la plupart du temps, surtout cette année.
Bref, tout ça pour dire qu’en fait, être malheureux c’est bien plus facile qu’être heureux. Il suffit juste de rester assise devant un mur à ressasser toujours les mêmes choses, et en n’en parlant à personne parce que de toute façon, personne ne vous aime et vous pourriez mourir à l’instant que ça ne changerait rien pour personne (et on vous découvrirait trois jours plus tard dévoré par des bergers allemands…). Décider sciemment d’arrêter de se prendre la tête et d’être plus ouverte, c’est plus dur. Ça prend du temps et ça expose forcément à des déceptions. Bon, d’accord, à la fin de la journée votre destin est toujours indifférent à la majorité des êtres humains, mais au moins vous pouvez espérer qu’il a de l’importance pour quelques uns. Et peut-être que vous n’aurez pas la réponse à toutes ces questions si importantes que vous vous poser (« si Laurène ne m’a pas rappelée d’ici 2 heures c’est que je n’ai pas d’importance pour elle »), mais comme vous aurez d’autres choses à penser ça n’aura pas tant d’importance que ça (et puis à l’heure qu’il est Laurène est sans doute ventousée à son copain, alors autant la laisser tranquille – marche à toute heure du jour, Laurène étant toujours ventousée à son copain du moment).
Ça m’embête un peu de finir cet article sur des médisances, mais après tout, il y a des choses qui ne changent pas. Et quand elles sont bien, autant en profiter :P
Ma première année à Toulouse n’a rien été de tout ça. J’ai fait le hérisson, je me suis roulée en boule et j’ai sorti mes piquants. C’est bien la seule chose que j’ai sorti d’ailleurs, parce que moi je suis surtout restée dans mon appartement à ne rien faire. Parce que je n’ai pas fait d’efforts ou parce que je n’ai pas rencontré les bonnes personnes – ou les deux – là n’est pas la question. J’étais malheureuse parce que j’étais toute seule et que je sentais bien que je passais à côté de quelque chose. Je postais sur ce blog tous les jours, je traînais des pieds pour rentrer à l’INSA à chaque fin de vacances et je me morfondais devant mes notes de partiels. (ça s’améliore très bientôt, pas de panique :P)
Ça a commencé a changé en fin d’année – juste avant le Book Review d’anglais, d’ailleurs (et je pourrais même citer l’heure et le lieu). Pas beaucoup, mais j’ai commencé à penser à autre chose, et l’année d’après j’ai pris la décision de ne plus être malheureuse. J’allais au stpi, on était une semaine après la rentrée, et je ne me voyais pas recommencer une deuxième année comme ça. J’ai pris mon plus beau sourire pour parler aux gens (celui où je range mes canines ^^), je me suis forcée à faire la conversation et à sortir de chez moi. Et au bout de quelques mois je ne me forçais plus tant que ça, et j’étais tellement mieux. Joyeuse et légère. Et heureuse la plupart du temps, surtout cette année.
Bref, tout ça pour dire qu’en fait, être malheureux c’est bien plus facile qu’être heureux. Il suffit juste de rester assise devant un mur à ressasser toujours les mêmes choses, et en n’en parlant à personne parce que de toute façon, personne ne vous aime et vous pourriez mourir à l’instant que ça ne changerait rien pour personne (et on vous découvrirait trois jours plus tard dévoré par des bergers allemands…). Décider sciemment d’arrêter de se prendre la tête et d’être plus ouverte, c’est plus dur. Ça prend du temps et ça expose forcément à des déceptions. Bon, d’accord, à la fin de la journée votre destin est toujours indifférent à la majorité des êtres humains, mais au moins vous pouvez espérer qu’il a de l’importance pour quelques uns. Et peut-être que vous n’aurez pas la réponse à toutes ces questions si importantes que vous vous poser (« si Laurène ne m’a pas rappelée d’ici 2 heures c’est que je n’ai pas d’importance pour elle »), mais comme vous aurez d’autres choses à penser ça n’aura pas tant d’importance que ça (et puis à l’heure qu’il est Laurène est sans doute ventousée à son copain, alors autant la laisser tranquille – marche à toute heure du jour, Laurène étant toujours ventousée à son copain du moment).
Ça m’embête un peu de finir cet article sur des médisances, mais après tout, il y a des choses qui ne changent pas. Et quand elles sont bien, autant en profiter :P
et au cas où vous demanderiez, c'est ma manière de dire que là, maintenant, à cet instant précis, je suis heureuse.
1 comment:
Comme dirait Facebook : I like this!
;-)
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