Il y a plusieurs mois de ça, une connaissance a écrit sur son blog qu'elle disparaissait temporairement de la circulation, parce qu'elle se sentait au bord du burn-out et qu'elle préférait agir avant de se retrouver prostrée dans un coin de son appart. Sur le moment, je n'avais pas vraiment compati (c'est un de mes traits de caractère les moins charmants : j'ai du mal à compatir), allant même jusqu'à me dire qu'elle faisait sans doute une montagne de pas grand chose, et qu'elle ferait mieux de se bouger un peu... Assez peu charitable comme attitude (puis-je accuser mon éducation ?), mais je n'y ai plus pensé jusqu'à hier.
A priori, jusqu'à hier soir tout allait bien. J'avais rendu mon rapport d'avancement de stage, je cherchais frénétiquement pourquoi mes manip ne marchent pas, j'avais commencé ma recherche d'emploi, tous mes colis de Pâques étaient emballés et prêts à être envoyés, l'organisation du voyage à New-York avançait à grands pas, j'avais le dernier épisode de Gossip Girl et assez de provisions d'œufs en chocolat pour attirer toute une classe de CP dans ma cave.
Et puis il a suffi d'une lettre de ma grand-mère pour que pouf, je me retrouve prostrée sur mon lit - même pas parce qu'elle m'annonçait une mauvaise nouvelle. Trop de pression, trop de mails à écrire, trop de courrier à envoyer, trop d'entretiens à confirmer, trop d'incertitude sur ce que je veux faire dans deux mois, trop de chocolat mangé, trop de manip qui ne marchent pas, trop de ménage à faire avant l'arrivée de mes parents... Bref, trop de tout, parce que pas assez de perspective et de confiance en moi. Ma recherche d'emploi et mes interactions sociales sont donc temporairement interrompues, le temps que je décide ce que je veux faire et que j'arrive de nouveau à ouvrir mon courrier immédiatement, pas deux jours après.
Je vous laisse sur une note plus douce, avec des photos de fleurs que j'ai prises le week-end dernier.
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