Tuesday, December 23, 2008

petit précis de chick lit' - tome 4

Sykes Plum, Bergdorf blondes – dont la morale pourrait être « Mummy knows better ». Pas vraiment plus de souvenirs, parce qu’il n’y a rien de plus à se rappeler.

Sykes Plum, Débutantes divorcées – le livre qu’il fallait pour répondre à la question qui agite toutes les socialites : quand le divorce est plus à la mode que le mariage, comment rester marier ? surtout quand vous êtes persuadés que votre mari vous trompe au bout d’un mois de mariage ? Plum Sykes répond à la question en 280 pages aussi légères et éphémères que les bulles de champagne que boivent ses héroïnes.

Tessaro Kathleen, Elegance – Ou comment la vie d’une femme effacée, mariée à un homosexuel refoulé, est bouleversée par la découverte de Mme Darriaux et de son « guide to elegance ». L’histoire en elle-même n’a rien d’exceptionnelle, mais se démarque par sa construction originale : chaque chapitre commence par un article de Mme Darriaux, plus ou moins lié aux péripéties prochaines.

Weiner Jennifer, Chaussure à son pied – parce que parfois, les seuls points commun entre 2 sœurs sont une pointure et un chagrin trop lourd à porter toute seule, et que c’est suffisant pour en tirer une bonne histoire. Le premier roman de Jenifer Weiner, très bonne romancière et grande militante de la taille L dans les livres de CL. Très bien ne serait-ce que pour découvrir les poèmes d’Elizabeth Bishop.

Weiner Jennifer, Crime et couche-culottes – un assassinat dans une banlieue idyllique permet à une mère de famille plus qu’imparfaite (mais tellement plus aimante que toutes les autres mères psycho-rigides des alentours, bien sûr) de réfléchir sur le thème « peut-on vraiment être heureuse si on abandonne sa carrière pour ses enfants ? ». Sujet mieux traité que dans « and what do you do ? », avec cependant une fin tout aussi insatisfaisante et triste.

Weisberger Lauren – le diable s’habille en Prada
Weisberger Lauren – People or not people

Zola Emile, Au bonheur des dames – Une héroïne pauvre mais belle et vertueuse, rivale d’une marquise pour les beaux yeux du patron du Bonheur des Dames, qui faisait jusqu’à là le malheur de la gente féminine parisienne par son refus de se marier. Ajoutez à ça une bonne dose de gants en daim, des étalages d’ombrelles chinoises, des avalanches de jupons en dentelle de Calais à chaque étage du grand magasin. Si c’est pas de la Chick’ lit’, je ne sais pas ce qui en est.

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