Hop hop hop, CultureM de mars. Comme prévu le mois dernier, j'ai réalisé ma commande chez Amazon, avec du sérieux et du moins sérieux. Pas de chance, c'est le moins sérieux qui est arrivé en premier ! Donc au programme de ce mois-ci, pas mal de chick lit', et aussi des Disney.
On passera sur l'habituel traduction farfelue du titre, l'original étant Chasing Harry Winston (le pinacle du fabricant de solitaires pour les américaines, mieux que Tiffany's, Cartier et Boucheron réunis). Venons en à l'histoire : 3 amies quasi-trentenaires décident un soir de cuite de changer leurs vies radicalement... Déjà, ça commence fort sur le côté cliché. Mais autant ces clichés étaient compensés par des personnages agréables, des répliques drôles et des situations (relativement) inattendues dans The devil wears Prada ou People or not people, autant ici rien du tout. Les personnages sont creux, il y a zéro surprise (même pas les habituelles "surprises" de ce genre de livre), rien n'est drôle. Au final, le livre ressemble plutôt à un manuel d'utilisation des névroses américaines, entre l'héroïne sujette aux crises de panique si on s'assied sur la même banquette qu'elle, et celle qui paye des séances de psy et de coiffeur à son perroquet.
Oui oui, Nicoles Richie, la meilleure amie de Paris Hilton. C'est vrai, j'ai lu ce livre - mais, pour ma défense, il coûtait 3€. Attention, ce n'est pas une auto-biographie (ce qui ne l'empêche d'inclure 10 pages de photos couleur d'elle-même...). C'est l'histoire d'une it-girl qui a été adoptée par un chanteur quand elle était petite, et qui devient une star grâce à une émission de télé-réalité, en passant par la case désintox et en trouvant l'amour dans les bras d'un musicien. Et comme ce n'est pas une auto-biographie, Nicole Richie se place en meilleure amie de l'héroïne, et raconte tout à la 1ère personne en se donnant toujours le beau rôle. Inutile de préciser que l'histoire en elle-même ne présente pas grand intêrét, si ce n'est retrouver qui a inspiré qui...
Toy Story est le premier Disney qu'on n'est pas allé voir en famille au Mazarin, puisque pour M. "ce n'[était] pas un vrai dessin animé". Bouh, Pixar, bouh ! Du coup, il m'aura fallu 15 ans pour le voir - j'avoue que j'ai toujours un petit à-priori, reste de la réticence parentale. Et finalement, j'ai été agréablement surprise : on retrouve un Disney drôle, caustique, avec quelques petits gros craquages. Bon, on n'échappe pas à la morale gnan-gnan, mais au fond on demande rarement plus à un Disney. J'avoue que j'enchaînerais volontiers avec les 2 suivants.
Celui-là c'est un dessin animé, on avait autorisé à le voir au cinéma ! Et je trouve toujours que c'est un des plus drôles qui ait été produit. Parce que franchement, l'empereur mégalo transformé en lama par erreur, et poursuivi par un espèce d'insecte-femme et son gigolo-cuisinier, je trouve ça hilarant (hélas, oui). Ne serait-ce que pour le coup de la poêle ou les mises en abîmes... Bref, regardez-le si jamais vous déprimez !
The Ghostwriter, Roman Polanski, 2010
Le nègre d'un homme politique (Pierce Brosnan, parfait pour le rôle), se retrouve pris bien malgré dans un scandale politique. Les acteurs jouent bien (même Kim Cattrall...) et on retrouve bien l'humour de Polanski, mais ça ne suffit pas à rattraper une histoire qui se finit en queue de poisson, où le réalisateur s'amuse à répondre à des questions sans intérêt et à laisser les autres en suspens (donc au final, 30 voir 45 minutes de trop). Sans compter le nègre, qui a l'air totalement niais du début à la fin ("oh, on vient de tenter de m'assassiner, et je suis caché dans un hôtel minable. On toque à ma porte ? mais j'ouvre, bien sûr !"). Pas mal, mais pas le meilleur ; si vous voulez voir un Polanski, regardez plutôt Le bal des vampires ou Rosemary's baby.
Il y a aussi eu Pièce montée et Shutter Island, mais ça ne sera pas pour cette fois !
Sans doute plus de lecture en avril, pour cause de solitude forcée et de voyage en Ecosse.
The Ghostwriter, Roman Polanski, 2010
Le nègre d'un homme politique (Pierce Brosnan, parfait pour le rôle), se retrouve pris bien malgré dans un scandale politique. Les acteurs jouent bien (même Kim Cattrall...) et on retrouve bien l'humour de Polanski, mais ça ne suffit pas à rattraper une histoire qui se finit en queue de poisson, où le réalisateur s'amuse à répondre à des questions sans intérêt et à laisser les autres en suspens (donc au final, 30 voir 45 minutes de trop). Sans compter le nègre, qui a l'air totalement niais du début à la fin ("oh, on vient de tenter de m'assassiner, et je suis caché dans un hôtel minable. On toque à ma porte ? mais j'ouvre, bien sûr !"). Pas mal, mais pas le meilleur ; si vous voulez voir un Polanski, regardez plutôt Le bal des vampires ou Rosemary's baby.
Il y a aussi eu Pièce montée et Shutter Island, mais ça ne sera pas pour cette fois !
Sans doute plus de lecture en avril, pour cause de solitude forcée et de voyage en Ecosse.
2 comments:
t'as oublié Aladin comme Disney qu'on n'a pas vu au ciné. x
Et beh il était bien caché l'humour de Paul en ski, j'arrive pas à me rappeler d'un seul truc drôle... (note : ça peut aussi très bien venir de ma mémoire :D)
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