Tuesday, May 12, 2009

10 choses sans lesquelles je ne pourrais pas vivre


1. La pluie qu’on entend tomber le soir dans son lit, qui fait des flaques par terre et rafraîchit l’air en été. Le soleil c’est bien pour un temps, mais il faut mieux une bonne averse pour ne pas s’en lasser.

2. Mon mascara Diorshow. Une couche dès que je me lève – et le crayon noir qui va avec. Ni plus ni moins, mais sans je ne peux pas me regarder dans un miroir.

3. Les odeurs. J’imagine mal vivre sans yeux, mais je serais encore plus malheureuse sans nez.

4. La mode, parce que je passe mes journées dans un endroit qui en est tragiquement dépourvu. Les tee-shirts à la gloire des canards vivants c’est bien, les pulls en cachemire c’est mieux. Et aussi juste pour la petite pointe d’autosatisfaction qu’on ressent à reconnaître un 24h de Gérard Darel à 5m.

5. Un chat, parce que quand c’est tellement mieux qu’un être humain pour consoler les petites peines et pallier aux gros chagrins. Et aussi parce que c’est trop choupi-trognon scroutch scroutch.

6. Des maths, pour le plaisir de réussir des calculs et de trouver des résultats cohérents – à petites doses quand même, parce qu’il ne faut pas abuser non plus (des bonnes choses ?).

7. Les livres, tous les livres sauf ceux ayant pour héros un albinos dépressif. S’il n’y avait qu’un seul mérite à leur attribuer, ça serait celui-là : sans eux, je n’aurais jamais connu monsieur Darcy.

8. Des boucles d’oreille, de préférence des grosses qui attrapent la lumière. Une paire de b.o. vaudra toujours mieux que n’importe quel autre bijou (sauf peut-être un diadème). Les prochaines sur ma liste, des swarovsky en forme de toile d’araignée, avec l’arachnide qui se balance à son extrémité.

9. Mes lentilles. Avec elles je peux voir sous la douche, voir à la piscine, voir quand je me maquille. J’ai redécouvert le plaisir de voir plus loin que le bout de mon bras sans lunettes, et c’est génial.

10. La couture, qui me permet d’échafauder une montagne de projets à portée de main. Apprendre à faire des nounours, réussir à me servir d’une machine à coudre, me fabriquer un sac à main, apprendre à faire des vêtements. Et quand j’y pense, c’est le seul moment où je me dis que Grand-mère aurait pu nous apprendre tellement plus.


illustration (sans rapport avec l'article) : Margaux Motin

2 comments:

Lucie said...

je vais te piquer l'idee

Lucie said...

oyoyoy ca fait une semaine sans MAJ. oy oyoy