Wednesday, September 8, 2010

En vrac

Il me reste 9 jours de stage. Si c’est pas top ça ! en même temps je vais passer mon dernier week-end à faire des neutroradiographies d’alliage de Zirconium, c’est moins bien super parce que je kiffe grave les petites particules trop kawai qui t'aiment tellement qu'elles t'irradient.

Du coup, j’aurais été trois fois en Suisse sans jamais aller à Zurich.

Et passé 3 mois en Allemagne sans visiter Berlin, ce que je m’étais quand même dit que je ferai. J’ai très envie de visiter cette ville – je me suis toujours sentie des liens avec elle, sans doute un obscur rapport avec mon année de naissance.

J’ai reçu le catalogue allemand Ikea. C’est le même qu’en français, sauf que je confonds souvent le nom et la fonction de l’objet. Non parce qu’entre Norden et Klapptisch, qui est quoi ? (je suis gentille, je vous le dit : Klapptisch c'est une table rabattable).

Par contre, il semble que j’ai raté le coche pour acheter le tissu trop beau avec des poissons et des étoiles de mer qu’il y avait en magasin avant l’été. Tant pis, je ferai sans.

C’est pas très grave, j’ai déjà une liste longue comme mon bras de projets de couture ; je vais m’y mettre dès mon retour à Nevers, pour profiter d’une machine à coudre qui marche (ceci est un running gag familiale, je vous l’expliquerai un jour).

A la maison, j’ai aussi une robe ET un pantalon Antoine et Lili. Les deux achetés sur eBay. Certains traquent les cabas Vanessa Bruno, moi c’est les pièces Antoine et Lili. Et je m’en tire pour deux voir trois fois moins cher qu’en boutique, pour des pièces que je suis quasi sûre d’aimer à la réception.

Quoique pas sûre que le pantalon m’aille, puisque c’est quand même un 34-36 (je l’avais essayé en boutique, mais impossible de me souvenir), et que je ferai plutôt du 40 pour les pantalons. Alors que ni les jupes ni les robes ni les hauts, là on navigue entre le 34 et le 38 (sauf si M. est dans les parages, auquel cas je fais uniformément du 42). Quelqu’un pourrait m’expliquer ce mystère ?

J’ai lu je ne sais plus où que seules 13% des femmes rentrent dans du 38, et 6% dans du 36. Je me suis sentie stupidement fière d’en faire partie. Je mets vraiment mon ego n’importe où.

J’ai découvert récemment (i.e. hier) le blog pensées de ronde, dont je lis exhaustivement les archives. Apparemment, avoir des cuisses qui se touchent c’est signe de jarret un peu grassouillet. Cette révélation me perturbe d’autant plus qu’en général, mes pantalons sont d’abord usés à l’entrecuisse à cause du frottement (ce qui déclenche une salve de « t’as qu’à manger moins » maternels). D’où ma question : ai-je la cuisse enrobée ? (c’est une question rhétorique, inutile de donner votre avis).

Pendant toutes ces lectures instructives, je ne travaille pas beaucoup. Il faut dire qu’après de nombreuses batailles avec Excel, Word et PDF, je vois le bout de mon rapport. Donc j’en profite pour jouer à Plants vs Zombies le soir (qu’on a découvert ce week-end à l’Apple store du carrousel du Louvre – j’avais très envie de la placer celle-là).

Je n’ai quand même pas tout à fait fini avec mon stage. Il me reste encore ma présentation orale de mes résultats en allemand à mon département. Le power point est fait (en super teasing, je vous annonce qu’il y a un poisson séché de 6 cm de long dedans), mais pour le commentaire je sèche un peu. Surtout, je stresse.

Nonobstant la langue, je n’ai en théorie pas trop de raison de stresser, puisque mon maitre de stage m’a rapporté des dizaines de fois que mes résultats étaient bien, que je me débrouillais bien en allemand et que le public serait amical. Ça ne m’empêche pas de me trouver un peu nulle avec mes trois courbes et mes conclusions minables.

Comme quoi, je place vraiment ma fierté n’importe où. En toute logique je devrais me sentir plus fière d’avoir calculer le coefficient de diffusion de l’Hydrogène dans le Zirconium que de faire du 36. Bah non. J’ai beau savoir que mes résultats sont bon, j’ai beau avoir été efficace, j’ai beau pensé à ce que mon tuteur oublie, rien à faire, j’ai quand même l’impression d’être à côté de la plaque et d’avoir été plutôt incompétente pendant ce stage.

Un peu comme le projet multi. Je suis retombée sur le rapport cette après-midi, et en le relisant à tête reposée je me suis dit que finalement, j’avais quand même fait du bon boulot. Le projet garde pourtant un arrière-goût d’échec fort désagréable.

Il y avait encore d’autres petites choses (de mémoire, la crème Nivéa dans sa boîte bleue, l’amant de Lady Chatterley, Nina Levine, ma broderie, les cheveux qui prennent aussi des coups de soleil), mais l’article est déjà plus long que je ne pensais, donc je vais m’arrêter là.

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