Thursday, July 3, 2008

back to the mushroom*

Me voilà donc de retour à Nevers. Comme d’habitude, il pleut ; on m’a entraînée ici sous le prétexte fallacieux qu’il faisait aussi beau qu’à Toulouse, et je me retrouve à passer ma matinée à courir dans la maison pour fermer les fenêtres (d’un autre côté, peut-être qu’en ce moment il pleut à Toulouse…). Je déteste passer une semaine à attendre de rentrer, pour finalement réaliser le jour du départ que je resterais bien encore un peu…

On est donc parti mardi matin après avoir chargé dans la voiture 2 valises, 6 cartons, 10 paires de chaussures (11 en comptant la nouvelle), 2 bambous et 3 (mini, à ma décharge) cactus (au grand désespoir de P., et à l’étonnement de touristes hollandais croisés le midi). Quand M. dit « on rentre par le chemin des écoliers » en été, tu peux être sûr que ça veut dire 2 jours à faire 2 heures de marche pour admirer un point de vue et 4 murs en ruine (j’ai rien contre la marche ; c’est les murs en ruine que je trouve totalement inintéressants) et à l’entendre se plaindre « [qu’elle a] trop chaud » et « [qu’elle va] attendre ici, à l’ombre », comme une martyre de la guerre d’Espagne qui supporte tout avec le sourire pour faire plaisir à ses proches (auxquels ça fait vraiment, vraiment plaisir…). Sauf qu’en plus, j’ai eu droit aux engueulades causées par le dysfonctionnement de la voiture (une histoire de pot d’échappement et de « si t’es pas content t’as qu’à conduire »). On a dormi dans un gite où mon lit était tellement haut que je ne touchais pas le sol quand je m’y asseyais – et j’ai donc failli me casser la gueule quand je me suis levée la nuit.

Arrivée le mercredi soir et déballage du coffre sous la pluie. Dîner chez les grands-parents, avec une conversation aussi stimulante et cultivée qu’à l’habitude (brrr) et au lit à 22h pour m’endormir à minuit.

Debout à 8h30 ce matin, histoire d’être sûre que M. est déjà partie au travail. Le temps que j’étende le linge, il est 10h. Je grimpe dans la baignoire, ouvre la bouteille de shampoing, et là… Toc toc : « Camille, t’es prête, on part en course ». Ah ben là ça va pas être possible, pour le moment il me manque deux ou trois trucs indispensables à une apparition publique – à commencer par des vêtements (mais je suis couverte de mousse, ça peut peut-être passer ?). Donc douche, constatation qu’il pleut, donc séchage de cheveux (qui pour fêter mon retour ont décidé de prendre un configuration doigts-dans-la-prise). P. sort la voiture et ferme le portail, je suis toujours en train de me sécher les cheveux en petite culotte. Finalement, on a quand même réussi à être synchro.

Cette aprèm’ je vais en ville avec Laurène trouver un cadeau pour les 20 ans de Mathilde. Un bijou Swarowski (la correction automatique me propose Twardowski, si quelqu’un sait ce que ça veut dire…) peut-être ?

Pour finir ce (long article), la phrase du jour, qui me trotte dans la tête depuis ce matin, et n’a aucun rapport avec rien : « Mathilde est d’un naturel heureux. Elle se dit que si le fil ne lui ramène pas son amant, c’est pas grave, elle pourra toujours se pendre avec » (S. Japrisot, « un long dimanche de fiançailles »).
*Normalement, il y avait une illustration avec un champignon, mais vu la coopération de ce qui nous tient lieu d'accès internet...

2 comments:

Lucie said...

mdr
je commence au BM demain.
on se bigophone ce w-e por mettre au point les plans pour Paris afin que je prennes les billets d'eurostar en fin de semaine?
ou si j'ai le temps je fais une entree demain a ce sujet ok?
xxx

Missmille said...

ça marche. dsl mais j'ai pas eu le temps d'appeler hier, et quand je pouvais M. était là aussi...