Saturday, February 7, 2009

thinking outside the box

Petit rappel des faits, pour tous ceux qui ne suivraient pas. Au deuxième semestre, en anglais, on doit choisir un module. Avec la chance qui me caractérise, je n’ai pas eu mon premier vœu, je me suis contentée du deuxième, à savoir Kid stuff. Ou comment convaincre les petits nenfants de retourner jouer dehors pour acquérir des réflexes de survie.

Your challenge: to design new and exciting outdoor environments, games, tree-houses, play structures games and toys so that young people will want to take part in these activities. You will use environmental friendly materials wherever possible. You will be working in team, [] producing a portfolio of ideas to make being outdoor cool again.

Bref, mon amour des enfants concilié à ma passion pour les activités en extérieur, le tout pour 2h30 de pur bonheur hebdomadaire en compagnie d’autres étudiants au niveau d’anglais plus que varié (pour employer un doux euphémisme). Il manque juste un côté tiers-mondiste pour que ma félicité soit totale. Tout ça pour dire qu’au bout d’une demi-heure de cours, j’avais envie de m’ouvrir les veines avec la feuille d’émargement. A la place, j’ai sagement observé mon voisin, qui a passé tout le cours à tirer sur les trois poils qu’il a au bout du menton (ça aurait pu donner : « kid stuff : discovering your facial hair » si la tranche d’âge avait correspondu).

Toujours est-il que la prof a eu l’idée délirante de nous faire présenter notre voisin et une activité créative qu’il avait eue dans sa vie. Et quand je dis « créative », elle tapait très large, parce qu’elle acceptait aussi « j’ai repeint les fenêtres chez mon grand-père ». Ce qui donnait donc à peu près ceci :

Il paraît que dans une réception […] quand on présente les gens les uns aux autres, on signale un ou deux détails sur chacun, pour qu’ils aient un sujet de conversation quand on les quitte. Par exemple : « John vient de Nouvelle-Zélande, c’est un fou de planche à voile. », ou : « Gina a une passion pour le parachutisme, elle vit sur une péniche. »

Le journal de Bridget Jones

Helen Fielding

Ou en version INSA : « This is Brice, and when he was nine he built a boat » ; « this is Thomas and when he was twelve he wrote a novel, but then the computer died and he lost it” (là on tient un bon début de psychanalise) ; “This is Julien and when he was in high-school, he painted a tree” (me demandez pas, je veux pas savoir) ; “this is Sophie, and she redecorated her father’s office” (on dirait la soeur de Rachel dans Friends)… And so on.

Et ensuite on a du s’entraîner à penser “outside the box”, à comprendre que quand on veut imaginer un moyen pour s’asseoir, on doit l’appeler “seating device” et pas “chair” parce que “chair” c’est limitatif et blablablabla. Et donc pour nous perfectionner dans ce genre de raisonnement, on a du répondre à 25 questions du genre :

A woman lives on the tenth floor of a block of flats. Every morning she takes the lift down to the ground floor and goes to work. In the evening, she gets into the lift and, if there is someone in the lift she goes back to her floor directly. Otherwise, she goes to the eighth floor and walks up to flight of stairs to her flat. How do you explain this ?

A cowboy rode into town on Friday, spent one night there, and left on Friday. How do you account for this ?

Sur ces questions trépidantes, je m’en vais faire mon ménage.

3 comments:

Fly said...

J'aime ^^

Lucie said...

c'est quoi les raisons?

Missmille said...

les raisons de quoi ?